Qu’il est difficile pour un petit garçon d’avoir un papa qui traverse une dépression. En effet, telle est l’histoire du « héros » de ce roman et, même si le mot dépression n’est jamais écrit, on comprend vite la situation. Tout le texte est raconté par le petit garçon ce qui nous permet de plonger dans cet univers d’inquiétude que peut provoquer la perte d’un repère sentimental « solide ». De même, la fragilité du père pose question : un homme peut-il pleurer, se sentir mal ? Aux yeux de l’enfant du roman, l’image du père semble être celle d’un homme « fort », et, il a honte du comportement de son papa.
Un « petit » livre qui en dit pourtant pas mal sur la dépression et l’impact qu’elle peut avoir sur les enfants.
Quatrième de couverture: D'habitude, les papas sont grands,forts et solides.Mais pas celui de Maxime, qui s'énerve, vomit et pleure sans raison.C'est un papa fragile, et avec lui la vie n'est pas toujours très simple.Mais Maxime l'aime quand même ; ce papa-là, c'est le sien.
MON AVIS : Dans ce court roman, Mathis met un coup de pied à une idée reçue, l'homme fort qui ne pleure pas ,hé oui, un homme peut être fragile. Mais avant d'être un homme il était petit garçon et tout le monde le sait, un petit garçon , au contraire d'une petite fille , ne pleure pas . Qui n'a pas entendu cela , alors le coup de pied est peut-être plus grand qu'il n'y paraît .A méditer avec nos petits gars qui ont bien le droit de pleurer ou de jouer à la poupée .
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